jeudi 19 septembre 2013

WALL STREET

Qui n’a pas rêvé de devenir Golden Boy (les ancêtres des Traders) après avoir vu le film « Wall Street » ? 

Même si le film a perdu un peu de sa fraîcheur au fil des années (les plus jeunes découvriront à quoi ressemblait un téléphone portable dans les 80’s), il n’en reste pas moins qu’il est la référence pour tous les films qui traite de la finance : LE film culte à avoir dans sa DVDthèque.

Wall Street est un film américain réalisé par Oliver Stone, sorti en 1987. Le thème du film est la finance et ses dérives. Il s'inspire d'un épisode célèbre de l'histoire financière américaine.

Pour le personnage de Gordon Gekko, ils s'inspirent de vrais traders comme Owen Morrisey, Ivan Boesky, Dennis Levine ou d'hommes d'affaires comme Carl Icahn, Asher Edelman, Michael Ovitz, ... Selon le producteur Edward R. Pressman, le personnage de Gekko n'était à l'origine qu'un personnage fictif, mais il se rapproche de Michael Milken, un banquier rendu célèbre par la crise des Savings and loan en 1987. Il ajoute le personnage de Sir Larry Wildman qui s'inspire de James Goldsmith.

Résumé :
En 1985, Bud Fox (Charlie Sheen), issu d'un milieu ouvrier et fraîchement diplômé de la New York University, est un courtier en bourse dans une banque d'affaires à Wall Street. Il désire arriver rapidement au sommet et égaler les maîtres de la haute finance. A force de persévérance, il arrive à convaincre un des investisseurs les plus importants du monde de Wall Street, Gordon Gekko (Michael Douglas) de le prendre sous son aile. Celui-ci va dès lors profiter de la naïveté de Bud pour lui soutirer des informations. Soudainement propulsé dans le monde des affaires, le jeune "yuppie" va découvrir la face sombre de la finance.
Par la suite, Gekko tentera par l'intermédiaire de Bud de racheter Bluestar Airlines, la compagnie aérienne où travaille son père en tant que mécanicien. Gekko fait alors croire à Bud que c'est un investissement sur le long terme mais projette secrètement de liquider l'entreprise et ses employés pour dégager d'importants profits. Le jeune loup de la finance saura-t-il surpasser son maître ?

A lire également : Wall Street : L'argent ne dort jamais

Taxe sur les Acquisitions de titres italiens

Désormais les investisseurs ne se limitent plus au marché français pour réaliser leurs opérations. Nombreux sont ceux qui vont désormais chercher des titres sur des places étrangères pour doper leur rendement.
Cependant, il faudra maintenant prendre en considération une nouvelle donnée pour intervenir sur le marché Italien. En effet, depuis le 1er mars 2013 une taxe sur les acquisitions de titres italiens est applicable à certains ordres de bourse.

Le taux de la taxe est fixé, pour les opérations réalisées sur un marché organisé à :
  • 0,12 % en 2013
  • 0,10 % en 2014

Périmètre d’application

Sont concernées les acquisitions à titre onéreux de certains instruments financiers italiens dont la capitalisation boursière moyenne dépasse 500 millions d’Euros au titre du mois de novembre de l’année qui précède celle de l’imposition.
Certaines opérations sont néanmoins exonérées. C’est le cas, notamment :
- Des transactions en relation avec des produits et services classés « éthiques ou socialement responsable.
- Les émissions d’actions nouvelles y compris dans le cas de titres émis dans le cadre de conversions d’obligations convertibles
- Les opérations de cessions temporaires (financement du collatéral, prêt emprunts de titres, pensions (« repos »), opérations acheté-vendu)
- Les titres acquis dans le cadre d’une donation ou d’un héritage
- Les opérations intra-groupes
- Les opérations avec pour contreparties certaines instances européennes (Union européenne, institutions européennes, la banque centrale européenne…)

Base et modalités de calcul

Cette taxe s’applique sur des positions nettes acheteuses en fin de journée (c'est-à-dire la somme pour un même titre des quantités achetées moins la somme des quantités vendues, après prise en compte des opérations exonérées). Le nombre ainsi obtenu, qui correspond au nombre de titres dont la propriété est transférée pour le compte d'un donneur d'ordres, doit être multiplié par le cours moyen d'acquisition des titres au cours de la période journalière concernée (somme des prix d’acquisition divisée par le nombre de titres achetés). La base d'imposition du redevable est obtenue en additionnant les positions nettes acheteuses.

Exemple :
Opérations réalisées le même jour de bourse sur le titre « X »
Opérations à l’achat
100 titres « X » à 39 €
100 titres « X » à 41 €
Opération à la Vente
80 titres « X » à 43 €
L’imposition est calculée comme suit :
Somme à l’achat : 8.000€ (100 titres « X » * 39€ = 3.900 € + 100 titres « X » * 41 € = 4.100€)
Cours moyen à l’achat = 40 € (8.000 € / 200 titres « X »)
Position nette acheteuse = 120 (100 titres « X » à l’achat + 100 titres « X » à l’achat – 80 titres « X » à la vente)
Assiette de calcul : 4.800 € (120 titres « X » * 40 €)

Taxes sur la transaction financière = 5,76 € (4 800 € * 0,12 %)